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« J’ai été frappé par la Bible »

J’ai été frappé par la Bible ! Je tiens à vous rassurer, c’est au sens figuré et non au sens propre, quoique cela m’ait fait le même effet lorsque j’ai découvert la véritable nature à la fois humaine et divine de Jésus-Christ. C’est pour cela que j’ai gardé un intérêt tout particulier pour la lecture de la Bible. Mais dans ce texte, j’aimerais aborder non plus l’importance de la parole dans la conversion mais celle de sa lecture au quotidien pour alimenter la piété du chrétien.


« Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. » (1 Tim 4.13).




Voici un résumé du texte « Les disciplines spirituelles – À quoi bon ? » par Henry Oppewall tiré du Cours ITEA : Développer les disciplines spirituelles.


Il y a diverses manières de lire la Bible. Si vous suivez un programme de lecture intégrale de la Bible en une année ou plus, vous lisez plusieurs chapitres par jour, et votre but est de lire toute la Bible, pour simplement « prendre connaissance » de son contenu. De la même façon, je vous encourage à lire, de temps en temps, mais d’une seule traite, tout un livre biblique, comme si vous lisiez un roman. C’est une manière d’obtenir une vue globale du livre et de suivre la progression des évènements qui y sont relatés.


Nous lisons aussi la Bible dans le but de l’étude. Là, il s’agit de prendre un passage (ou un livre biblique très court, quelques chapitres, voire quelques versets uniquement), de les lire et de les relire afin de chercher à comprendre clairement ce que l’auteur a voulu dire aux auditeurs de son époque, de chercher à saisir ce qui est écrit et d’en faire le thème principal de l’étude.


Mais nous ne pouvons pas lire la Bible de cette manière-là lorsqu’il s’agit de notre « culte personnel ». Le but d’une telle lecture est avant tout de laisser Dieu nous parler à travers sa parole. En lisant plus de texte, il nous faudrait « cibler » le ou les versets les plus frappants, car ils seront le point de départ de notre journée : nous pourrons en méditer le contenu, les mémoriser, nous en nourrir et les intégrer à notre manière de vivre.


Dans les deux premiers genres de lecture, la Parole peut toucher notre intelligence, notre compréhension, mais pas forcément notre coeur. Lors d’un culte personnel, le but de la lecture quotidienne « pour méditation » est de permettre à Dieu de parler, de s’adresser à notre coeur, d’y révéler ce qui nous touche personnellement, afin de nous rapprocher de lui dans la communion de l’Esprit. Dans nos plannings chargés, c’est un défi permanent d’allouer ce temps au quotidien pour un « rendez-vous » avec le Seigneur à travers sa Parole.


« Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » (Ps 119.18).


Il existe une autre catégorie de lecture appelée « lecture sacrée » ou lectio divina. Elle s’inscrit dans la même lignée que la lecture biblique du culte quotidien et peut même se faire lors de celui-ci en lui allouant davantage de temps. Pour résumer, c’est une lecture « qui ne vise ni la collecte d’informations, ni l’étude d’un passage. Elle a pour but d’augmenter notre connaissance de Dieu lui-même et, par la méditation, elle recherche une communion plus approfondie avec lui. Cette discipline de la Parole intègre et réunit celles de la méditation, de la prière, ainsi que celle de la contemplation, où nous faisons taire nos préoccupations et nos soucis, pour ne fixer nos regards que sur le Seigneur tel qu’il se révèle à nous.


Bonne lecture.


Guy Chateigner, Pasteur de l’Eglise de Senlis




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